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7 risques à éviter avec les huiles essentielles

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Depuis quelques années, on observe un engouement certain pour les huiles essentielles. Aujourd'hui il est très facile de se procurer des huiles essentielles, que ce soit en pharmacies, en magasins bio, sur internet. Ce qui pourrait presque nous penser qu'il s'agit de produits anodins, et sans risques...

Les huiles essentielles sont puissantes, ne l’oubliez pas !

L'utilisation d'huiles essentielles à des fins cosmétiques ou thérapeutiques nécessite dans tous les cas de prendre les précautions adéquates.

Je vous rassure 🙂, les huiles essentielles utilisées correctement et à bon escient ne sont pas dangereuses, et n'induisent pas d'effets secondaires négatifs.

Elles présentent un gros avantage par rapport aux médicaments conventionnels qui bien souvent présentent beaucoup d'effets indésirables pour notre santé.

C'est plutôt la méconnaissance et le mauvais usage des huiles essentielles qui peuvent conduire à certains risques.

Mon but avec cet article c’est simplement, de vous informer des risques existants pour éviter « les accidents ».

A partir du moment où nous sommes suffisamment informés : alors pas de problèmes !

 

Pour celles qui aimeraient aller plus loin :

Cliquez ici

 

Voici les principaux risques à connaître avant d'utiliser des huiles essentielles :

1. La photosensibilisation

Certaines huiles essentielles sont naturellement photosensibilisantes à cause de la présence de furocoumarines et pyrocoumarines dans leur composition chimique.

Sous rayonnement solaire, ces composés peuvent provoquer des tâches sur la peau de manière irréversible.

De manière générale, toutes les essences d'agrumes ont un caractère photosensibilant, mais d'autres le sont également.

Ainsi il est préférable d'éviter toute exposition au soleil après avoir utilisé des huiles essentielles sur la peau ou par voie orale.

Oui, l'absorption en interne d'huiles essentielle peut aussi provoquer des effets secondaires, même si le risque est plus faible.

Le bon réflexe pour éviter ce risque ?

Utiliser les huiles essentielles photosenbilisantes le soir.

 

2. La neurotoxicité

Les cétones et les lactones présentent dans les huiles essentielles peuvent altérer les tissus nerveux.
La toxicité peut être variable
selon le type de cétone, la voie d'administration et la posologie.

C'est par exemple le cas du thuya occidental ou de l'hysope officinale (interdites à ce jour à la vente publique).

A savoir que la proportion en composés cétoniques ou en lactones dépend de la plante, ainsi plus elle plus en contient plus le risque de neurotoxicité est apparent.

Certaines huiles essentielles telles que la menthe poivrée contient de la menthone, un composé neurotoxique.

Bien que cette huile essentielle est accessible au grand public, on recommande de ne pas prolonger son usage trop longtemps et de manière continue.

Le bon réflexe pour éviter ce risque ?

Utiliser ces huiles essentielles sur des périodes courtes et utiliser les bonnes huiles essentielles.

 

3. L'hépatotoxicité

Une certaine toxicité hépatique peut se manifester pour les huiles essentielles contenant des phénols.

Si ces dernières sont utilisées sur de longues durée et à des doses importantes.

Il faudra limiter l'usage de ces huiles essentielles à 10 jours maximum.

Exemples d'huiles essentielles riches en composés phénoliques : thym au thymol (thymol), origan compact (carvacrol), sarriette des montagnes (carvacrol).

Le bon réflexe pour éviter ce risque ?

Pour contre balancer l'effet hépatoxique de ces huiles essentielles, on peut les associer en synergie à d'autres huiles "hépato-régénératrices".

 

4. La dermocausticité

Certaines huiles essentielles sont dermocaustiques, c'est-à-dire qu’elles sont agressives pour la peau et les muqueuses.

Elles sont susceptibles de provoquer des irritations cutanées voire même des brûlures.

Il s'agit la plupart du temps d'huiles essentielles contenant des phénols, des aldéhydes ou certains types d'esters.

Le bon réflexe pour éviter ce risque ?

Pour pallier à la dermocausticité inhérente aux huiles essentielles, je vous conseille de les diluer dans des huiles végétales ou d'autres excipients adéquats.

On peut aussi réaliser un dosage moins fort en les associant à d'autres huiles essentielles non dermocaustiques.

En général, on utilise les huiles essentielles à une concentration de 10 à 20 %, voire encore plus diluée pour les peaux les plus sensibles et réactives. Ca dépend aussi des huiles essentielles.

 

5. La néphrotoxicité

L'usage en interne d'huiles essentielles riches en composés monoterpéniques peut dégrader et impacter les néphrons (unité microscopique du rein).

Il faut notamment être vigilant avec les huiles essentielles de pins, qui ont une tendance à sur stimuler l'activité des néphrons, ce qui pourrait sur le long terme provoquer une inflammation rénales.

Quelques huiles essentielles néphrotoxiques : genévrier, santal blanc.

Le bon réflexe pour éviter ce risque ?

En cas de néphrotoxicité connue, il est conseillé d'utiliser l'huile essentielle de manière occasionnelle.

 

6. Les allergies

Les huiles essentielles, quelles qu'elles soient sont potentiellement allergisantes.

Elles peuvent provoquer des réactions allergiques telles que des rougeurs, des inflammations.

Mais certaines sont plus à "risques" et c’est vrai que certains composés sont plus enclins à provoquer des allergies.

C'est le cas des composés monoterpéniques (les sesquiterpénes, l'aldéhyde cinnamique, les phénylpropanoïdes, les hydroperoxydes).

Le bon réflexe pour éviter ce risque ?

Pour éviter l'allergie, on suggère toujours d'effectuer un test cutané pour s'assurer de la bonne tolérance à l'huile essentielle que l'on souhaite utiliser.

 

7. L'action abortive

Les cétones sont des composés aromatiques très utiles d'un point de vue thérapeutique, mais délicates à manipuler du fait de leur toxicité potentielle et des risques d'avortement qui sont liés à leur mauvais usage.

Les thuyones, molécules cétonique, peuvent être abortives à des doses variant selon la sensibilité de l'individu.

L'usage des huiles essentielles de sauge officinale, de palmarosa est strictement contre-indiquée pour les femmes enceintes, et même pour les femmes allaitantes ainsi qu'aux enfants de moins de 7 ans.

Pour éviter tout risque pour le bébé, il préférable de ne pas utiliser d'huiles essentielles durant la grossesse.

Le bon réflexe pour éviter ce risque ?

Pas d'usage d'huiles essentielles chez les femmes enceintes, sauf si conseillées par un pharmacien, ou un médecin.

D'autres risques liés au mauvais usage des huiles essentielles existent.

Mais ceux-là sont les principaux.

 

Risques : des huiles essentielles interdites à la vente publique ?

Bien que l'accès aux huiles essentielles soit assez libre, certaines d'entre elles restent sous le monopole pharmaceutique.

Ainsi certaines huiles essentielles sont interdites à la vente publique, d'ailleurs le code de la santé l'indique dans l'article L.4211-6 6 que :

"La vente au détail et toute dispensation au public des huiles essentielles dont la liste est fixée par décret, ainsi que leurs dilutions et préparation ne constituant ni des produits cosmétiques, ni des produits à usage ménagers, ni des denrées ou boissons alimentaires appartiennent au monopole pharmaceutique"

Ainsi ce décret relatif à ce monopole liste une dizaine d'huiles essentielles disponibles uniquement en pharmacie et sous prescription :

  • Grande armoise
  • Petite armoise
  • Armoise blanche
  • Armoise arborescente
  • tanaisie
  • Thuya
  • Cèdre blanc
  • Cèdre de Corée
  • Hysope
  • Sabine
  • Sassafras
  • Sauge officinale
  • Moutarde jonciforme
  • Chénopode vermifuge
  • Rue odorante

Ces huiles essentielles peuvent présenter une toxicité à faibles doses, c'est pourquoi elles ne sont accessibles que sur prescription.

Exemple : l'huile essentielle de thuya peut contenir jusqu'à 90 % de cétone ! Dans ce cas particulier il s'agit de cétones toxiques (thuyones).

Les thuyones peuvent provoquer des convulsions, des sensations de désinhibition et même, à fortes doses, des hallucinations.

Pour voir les précautions d'utilisations des huiles essentielles, cliquez-ici.

Sources :

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Emmanuelle

 

About The Author

Emmanuelle

Je m’appelle Emmanuelle. Je m’intéresse à l’aromathérapie et à la phytothérapie depuis quelques temps et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’en faire un blog. Je souhaite par ce site partager mes connaissances sur ces thématiques mais aussi pouvoir créer un échanges avec mes lecteurs. Pourquoi les méthodes naturelles ? Etant de formation chimiste, je me suis intéressée de près à la composition de mes produits de beauté, et je me suis aperçue que l’intégralité de mes cosmétiques contenaient beaucoup de produits nocifs pour la santé. Dans un premier temps j’ai décidé de faire un grand tri dans mes produits et de garder seulement ceux que je n’arrivais pas remplacer par du bio. Mais par la force des choses, j’ai dû radicalement changer mes habitudes après voir fait allergies sur allergies à cause de mes produits de maquillage et soins pour la peau. Pendant plusieurs fois, je n’avais pas d’autres alternatives que d’utiliser uniquement des huiles végétales comme soins pour la peau, et bien sur j’avais stopper le fond de teint et la poudre, car ma peau ne supportait plus rien. C’est ce qui m’a en partie décidée à sauter le pas pour de bon avec les produits naturels et bio, je n’utilise plus de produits non bio, et depuis environ un an je fais mes propres cosmétiques pour contrôler les ingrédients que je mets à l’intérieur. Mon intérêt pour les huiles essentielles est venu par après, il faut dire que je n’y connaissais pas grand-chose. La seule huile essentielle que je possédais était une huile essentielle de tea tree et je ne savais qu’une chose de son utilisation, j’avais lu dans un magazine qu’on pouvait l’utiliser sur les boutons. C’est pour vous dire à quel point je n’avais pas une connaissance très étendue des huiles essentielles. En fait j’ai commencé à comprendre comment les utiliser avec un livre que l’on m’avait offert, et même avec ce livre je n’avais pas saisi tous les aspects de l’aromathérapie. J’ai dû lire un bon nombre de livres avant de comprendre vraiment à quoi servait les huiles essentielles et les différents usages. Parallèlement je me suis intéressée à la phytothérapie, car il faut savoir que les médicaments actuels sont à 70 % dérivés de molécules naturelles, et notons tout de même qu’au jour d’aujourd’hui peu de personnes sur cette terre ont accès aux médicaments, la phytothérapie est la première médecine des hommes. La pharmacopée chinoise, indienne n’ont plus a démonter leur efficacité. Outre la phytothérapie, j’ai découvert une autre méthode plus prisée des Anglo saxons. Les fleurs de bach, je pense que cette méthode inspirée du principe de l’homéopathie peut trouver sa place à côté de l’aromathérapie. Cette technique naturelle permet de rétablir différents états émotionnels. J’en parlerai sur le blog au même titre que les huiles essentielles et les plantes médicinales. Il vrai que je parle beaucoup des méthodes naturelles mais je ne perds pas de vue le terrain… C’est bien pour cela que je précise dans mes articles que telle ou telle méthode ne peut pas corriger des mauvaises habitudes comme la malbouffe, ou l’inactivité. Il faut bien comprendre que ces alternatives naturelles sont à inclure dans les cadre d’un mode de vie sain. Je vous souhaite une bonne navigation sur le blog !