L'aromathérapie des enfants, dans quel cas utiliser des huiles essentielles ?

Quelles huiles essentielles utiliser chez les enfants ?

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L'aromathérapie peut être adaptée aux enfants, il  faut néanmoins prendre toutes les précautions qui s'imposent.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les enfants ne sont pas des adultes miniatures.

En effet leur physiologie n'est pas encore égale à celle des adultes.

Utilisées de manière adéquate les huiles essentielles peuvent être très utiles, car elles soignent relativement vite et évite parfois d'avoir recours à des antibiotiques parfois inutiles.

Les huiles essentielles étant très concentrées en substances actives, il est déconseillé d'en utiliser chez les enfants de moins de 6 ans sans avis médical.

En dessous de 6 ans, les hydrolats (eaux florales) sont plus adaptés, plus doux, et moins concentrés en principes actifs.

Dans quel cas utiliser des huiles essentielles chez les enfants ?

L'usage d'huiles essentielles chez les enfants est particulièrement indiquée dans le cas de maladies ORL telles que les rhinites, les sinusites, les angines, les otites, etc.

Il faut savoir que les enfants n'acquièrent leur immunité qu'à partir de 6 ou 7 ans, avant cet âge ils sont très sensibles aux microbes.

Il faudrait en moyenne 100 rhinopharyngites pour qu'ils puissent acquérir une solide immunité !

Ainsi pour les aider à booster leurs défenses naturelles, il est possible d'utiliser des huiles essentielles immunostimulantes :

  • Ravintsara (Cinnamomum camphora)
  • Palmarosa (Cymbopogon martinii)
  • Eucalyptus radié (Eucalyptus radiata)
  • Thym à thujanol (Thymus vulgaris CT thujanol)
  • Bois de rose (Aniba rosaeodora) ou bois de Hô (Cinnamomum camphora CT linalol)
  • Citron (Citrus limonum)

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Ces huiles essentielles sont aussi connues pour leurs propriétés antibactériennes et antiseptiques.

Elles peuvent être utilisées en massage, en friction, par voie orale, ou en suppositoires.

Ces derniers peuvent être préparés en pharmacies.

Quelques règles de base pour bien utiliser les huiles essentielles chez les enfants

Quel que soit la méthode d’administration des huiles essentielles utilisée, une bonne connaissance de l'aromathérapie est nécessaire et plusieurs principes doivent être respectés :

  • Avant d'appliquer une huile essentielle sur la peau : il convient tout d'abord d'effectuer un test de tolérance cutané, ceci permet de s'assurer que votre enfant n'y est pas allergique.
    Il faudra également bien diluer l'huile essentielle dans une huile végétale comme l'huile d'amande douce.
    Les enfants ont une peau fine et sensible, c'est pourquoi il est important de vérifier l’absence d'allergies.
  • Eviter toutes les huiles essentielles contenant des composés cétoniques : cas des huiles essentielles de cèdre d'Atlas, de curcuma, de menthes, de persil, de sauges officinales, d'aneth, ou de thuya.
    Ces huiles essentielles sont contre-indiquées avant l'âge de 6 ans.
  • De plus il faudra prendre soin d'éviter les huiles essentielles contenant des phénols et des aldéhydes, c'est le cas des huiles essentielles suivantes : origan compact, thym à thymol, bay saint Thomas, ajowan, giroflier, et la sarriette des montagnes.

    A noter qu'il est indispensable d'éviter les huiles essentielles ayant des propriétés endocriniennes : romarin à verbénone, céleri, carotte, sauge sclarée, fenouil, ledon du Groenland, fenouil, et la livèche.

  • Les méthodes d’administration des huiles essentielles à privilégier sont la diffusion atmosphérique et la voie cutané (sur la peau).
  • Ne pas laisser d’huiles essentielles à portée des enfants !
  • Attention aux huiles essentielles photosensibilisantes (agrumes, livèche, khella...) pas d'exposition au soleil après usage.

Quelles huiles essentielles utiliser ?

Certaines huiles essentielles sont adaptées aux enfants de plus de 6 ans :

  • Brûlures : lavande officinale (lavendula officinalis)
  • Bleus, chocs : immortelle ou hélichryse italienne  (helichrysum italicum)
  • Piqûres d'insectes : arbre à thé (melaleuca alternifolia), lavande officinale (lavendula officinalis), lavandin (lavandula hybrida)
  • Mal de transport : huile essentielle de citron (citrus limonum)
  • Difficultés pour s'endormir, agitation nerveuse, anxiété : lavande officinale (lavendula officinalis)
  • Chocs nerveux, poussée dentaire : camomille romaine (Chamaemelum nobile)
  • Varicelle (boutons) : lavande aspic (lavandula latifolia)

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Mes sources :

Avez-vous sauter le pas pour soigner les bobos de vos enfants naturellement par les huiles essentielles ?

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Emmanuelle

Je m’appelle Emmanuelle. Je m’intéresse à l’aromathérapie et à la phytothérapie depuis quelques temps et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’en faire un blog. Je souhaite par ce site partager mes connaissances sur ces thématiques mais aussi pouvoir créer un échanges avec mes lecteurs. Pourquoi les méthodes naturelles ? Etant de formation chimiste, je me suis intéressée de près à la composition de mes produits de beauté, et je me suis aperçue que l’intégralité de mes cosmétiques contenaient beaucoup de produits nocifs pour la santé. Dans un premier temps j’ai décidé de faire un grand tri dans mes produits et de garder seulement ceux que je n’arrivais pas remplacer par du bio. Mais par la force des choses, j’ai dû radicalement changer mes habitudes après voir fait allergies sur allergies à cause de mes produits de maquillage et soins pour la peau. Pendant plusieurs fois, je n’avais pas d’autres alternatives que d’utiliser uniquement des huiles végétales comme soins pour la peau, et bien sur j’avais stopper le fond de teint et la poudre, car ma peau ne supportait plus rien. C’est ce qui m’a en partie décidée à sauter le pas pour de bon avec les produits naturels et bio, je n’utilise plus de produits non bio, et depuis environ un an je fais mes propres cosmétiques pour contrôler les ingrédients que je mets à l’intérieur. Mon intérêt pour les huiles essentielles est venu par après, il faut dire que je n’y connaissais pas grand-chose. La seule huile essentielle que je possédais était une huile essentielle de tea tree et je ne savais qu’une chose de son utilisation, j’avais lu dans un magazine qu’on pouvait l’utiliser sur les boutons. C’est pour vous dire à quel point je n’avais pas une connaissance très étendue des huiles essentielles. En fait j’ai commencé à comprendre comment les utiliser avec un livre que l’on m’avait offert, et même avec ce livre je n’avais pas saisi tous les aspects de l’aromathérapie. J’ai dû lire un bon nombre de livres avant de comprendre vraiment à quoi servait les huiles essentielles et les différents usages. Parallèlement je me suis intéressée à la phytothérapie, car il faut savoir que les médicaments actuels sont à 70 % dérivés de molécules naturelles, et notons tout de même qu’au jour d’aujourd’hui peu de personnes sur cette terre ont accès aux médicaments, la phytothérapie est la première médecine des hommes. La pharmacopée chinoise, indienne n’ont plus a démonter leur efficacité. Outre la phytothérapie, j’ai découvert une autre méthode plus prisée des Anglo saxons. Les fleurs de bach, je pense que cette méthode inspirée du principe de l’homéopathie peut trouver sa place à côté de l’aromathérapie. Cette technique naturelle permet de rétablir différents états émotionnels. J’en parlerai sur le blog au même titre que les huiles essentielles et les plantes médicinales. Il vrai que je parle beaucoup des méthodes naturelles mais je ne perds pas de vue le terrain… C’est bien pour cela que je précise dans mes articles que telle ou telle méthode ne peut pas corriger des mauvaises habitudes comme la malbouffe, ou l’inactivité. Il faut bien comprendre que ces alternatives naturelles sont à inclure dans les cadre d’un mode de vie sain. Je vous souhaite une bonne navigation sur le blog !

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